Ma wish list de rentrée

Parce qu’aborder la rentrée, c’est se fixer une discipline, mais aussi se récompenser pour les efforts à fournir, voici mon rituel favori (et in-con-tour-na-ble) de septembre: la wish-list. 😉

Hier, j’évoquais la nécessité pour un(e) auteur(e) d’aborder la rentrée avec des rituels et objectifs. N’oublions pas l’aspect nettement plus jouissif de l’entreprise… 😉

Comme nombre d’entre vous, j’imagine, le seul truc que j’aimais dans la rentrée des classes, c’était la liste des fournitures scolaires. Et bien disons que j’ai décliné le concept, histoire de mieux supporter mon rythme de travail infernal… 😉

Cette année, sur ma wish list, dans le désordre:

1. (Re)revoir l’intégrale d’X-FilesEn quoi cela concerne t-il le travail, me demanderez-vous? Et bien c’est une magistrale leçon d’écriture sérielle, et à l’heure où j’ai deux séries en developpement et trois autres en genèse, cela s’impose, non? 😉

2. Un second professional notebook de Moleskine puisque le premier touche à sa fin.

3. Et en parlant de Moleskine, pourquoi ne pas m’offrir un agenda papier, juste pour le bureau?

4. Au rayon fournitures scolaires, razzia sur les surligneurs, carnets et autres gadgets absolument craquants/drôles/indispensables, repérés chez l’un de mes fournisseurs officiels. On n’a jamais trop de carnets et autres gadgets d’écriture. 😉

5. Une belle housse pour mon second cerveau, mon McBook Pro quoi.

6. Puisque je ne peux pas pousser les murs de mon mini bureau, essayer de l’optimiser avec quelques rangements pratiques mais beaux, une visite chez l’ami Suédois s’impose…

7. Du carburant pour de loooongues heures d’écriture, à savoir:

  • du thé vert de chez Kusmi (celui à l’amande est une tuerie)
  • des amandes, natures, à grignoter tout au long de la journée
  • mon poids en chocolat, très noir, à la Lindt Store de préférence
  • quelques kilos de vitamine M (M&M’s) pour les périodes de deadlines intensifs

8. Lire ou relire quelques biographies d’auteurs inspirants. Je suis très pressée, par exemple, de découvrir l’ouvrage posthume et très autobiographique de Jim Harrison, Le Vieux Saltimbanque.

9. Pas de rentrée sans post-it et marque-pages, cela va sans dire! Je me fournis en modèles kitchs et kawai au MK2 Store, je dis, je ne dis rien. 🙂

10. Et enfin, puisque j’ai été trèèèès sage cet été, un nouvel iPhone, tiens… 😉

Et dans la série bonnes résolutions, parce qu’il en faut quelques unes:

1. Terminer mon journal créatif d’Austin Kleon. L’exercice est ludique et pousse à se poser des questions salutaires, big crush!

2. Aller plus souvent à la Cinémathèque, parce que les expos et masterclasses, c’est bien beau, mais elle propose aussi une foule de projections alléchantes.

3. Préserver mon rythme de deux à trois séances hebdomadaires de cinéma en salles, carte illimitée mon amour…

4. Voir encore plus d’expos, ce qui impliquerait que je planifie un chouia la chose. J’en ai visité beaucoup lors de l’année écoulée, mais j’en ai manqué quelques unes que je crevais pourtant d’envie de voir, à cause de mon rapport très particulier au temps qui passe…

5. Alors là ça tient de la vraie gageure: terminer les cinquante livres en attente dans un coin de mon bureau AVANT d’en emprunter de nouveaux à la bibliothèque municipale. Mais punaise, je ne peux pas y mettre les pieds sans repartir avec mon poids en bouquins.

6. Me remettre sérieusement à la photographie, notamment argentique, car j’ai cruellement manqué de temps depuis ma réinstallation dans la capitale.

7. Terminer mes cours de montage et storyboarding, énorme challenge quand on connait ma nullité en dessin. 😉

8. Dormir plus de trois heures par nuit, allez, on y croit.

9. Garder du temps pour mes projets persos, notamment l’écriture d’un nouveau roman, quitte à refuser de nouveaux contrats de commande, ce qui, j’en suis certaine, réjouira mon banquier. 🙂

10. Apprendre à mieux gérer le stress, ceci expliquant cela… 😉

De quoi m’occuper toute une année, en somme… Vous noterez au passage l’équation: plus on bosse et se fixe d’objectifs ambitieux (qu’on fera vraiment tout pour tenir), plus on a le droit de se faire plaisir à coté. Dernière illustration en date: huit semaines de travail estival = quatre nouvelles paires de shoes. 😉

Copyright©Nathalie Lenoir 2016