Comme à chaque fois que je prends des vacances… je me retrouve à lancer de nouveaux projets. 😉

Il y a deux ans, j’étais en chemin vers un festival, en train, quand un sujet de film m’est tombé dessus. Arrivée en gare, toute l’histoire était sur papier. Comme pour le long-métrage que je tourne l’an prochain, et celui que je compte faire juste après, c’est un film « au sujet qui dérange ». Sans doute plus encore que les deux autres, car il traite deux aspects très touchy. Du coup je j’avais laissé de côté, en me disant que ce serait bien, une fois dans ma vie, d’aller vers un peu plus de facilité. Mais depuis le début des vacances, je cogite, forcément. Est-ce que le devoir d’un(e) cinéaste n’est pas aussi de questionner le système, d’appuyer là où ça fait mal? Et plus que jamais, dans ce monde malade, à tous les sens du terme? Est-ce que ça vaut le coup de se jeter, corps et âme, dans un projet qui sera très difficile à financer? Mais est-ce que mon boulot, c’est de n’écrire des films qu’en fonction d’un soi-disant marché, ou pour faire plaisir à telle ou telle commission? C’était ma pensée du lundi matin, le mois d’août s’annonce créatif, mais migraineux… ^^

Copyright©Nathalie Lenoir 2021