« Rien ne nous en apprend plus sur un auteur que d’examiner le lieu où il travaille. Si quelques scénaristes se vantent de pouvoir écrire n’importe où, la plupart d’entre eux ont besoin de se réfugier dans un lieu dédié. C’est dans ce sanctuaire qu’ils passent de longues heures solitaires à créer leurs histoires, coupés du reste du monde. » Blablabla… ^^

Et oui les auteurs professionnels sont en général trèèèès attachés à leur antre d’écriture, sauf que parfois ils déménagent… 😉

J’avoue que je pas été la dernière à vouer une relation fétichiste à l’écriture et au lieu que je lui dédiais. Depuis le début de ma carrière, j’ai occupé successivement quatre bureaux, de plus en plus fonctionnels/spacieux/swagués de la mort qui tue. J’avais le sentiment que plus mon cocon serait agréable, plus je serais efficace et inspirée. J’avais même la chance de bénéficier d’un bureau d’été plutôt enchanteur.

Seulement voilà je re-déménage, pour un logement deux fois plus petit, donc sans pièce bureau, j’ajoute une corde à mon activité professionnelle, devenant de plus en plus nomade, donc concrètement voici ce à quoi se résumera prochainement mon espace d’écriture, tadaa:

Ca devrait me faire flipper, me perturber, me plonger en pleine crise de writer’s block mais en fait c’est tout le contraire, je trouve libérateur de sortir de ma zone de confort. Peut-être est-ce la maturité, l’expérience, un gain de confiance en moi, ou alors une bonne conjoncture planétaire? Tout ce que je sais c’est que je ne ressens plus le besoin d’avoir un « vrai bureau ». Voilà c’est dit. 🙂

Reste à savoir comment je vais caser mes soixante cartons de bouquins dans le nouvel appart… 😉

Copyright©Nathalie Lenoir 2014