Si le mythe n’est jamais totalement tombé en désuétude, force est de constater qu’outre-Atlantique, l’automne 2008 s’est placé sous le signe du vampire, avec, sur grand écran, le carton de l’adaptation de la saga Twilight de Stephenie Meyer par le tandem Catherine Hardwicke-Melissa Rosenberg, et, sur petit, la diffusion de la série True Blood d’Alan Ball. Ces deux exemples illustrent à merveille le potentiel dramaturgique de la figure du vampire, une créature riche en métaphores qui permet aux scénaristes, depuis plus d’un siècle, de raconter l’évolution de leur société en matière de mœurs.
Les vampires ne seront pas les seules stars cette année en terres d’Hollywood. Ils devront incontestablement partager la vedette, sur petit comme sur grand écran, avec leurs ennemis séculaires, les loups-garous.
Du second opus de la saga Twilight au très attendu The Wolf Man, du préquel de la franchise Underworld en passant par la série télévisée Bitches, les lycanthropes n’ont pas fini de hurler!
La confession cinématographique est en train de devenir un sous-genre à part entière ! On ne compte plus les œuvres qui traitent de leur auteur lui-même, parfois jusqu’à l’indécence.
Suffit-il de se mettre devant la caméra et de la laisser tourner pour créer une auto-fiction ou ces films reposent-ils sur une véritable travail d’écriture ? Et, si c’est le cas, comment sont-ils structurés ? Comment écrire de la fiction à partir du réel ? Peut-on collaborer avec un tiers à l’écriture d’un sujet aussi intime ?