Sète et le cinéma
J’ai grandi dans une presqu’ile qui est un monde à part et qui a beaucoup inspiré le cinéma, et le petit écran. Je me plais à rêver d’y tourner un de mes films…
Sète est la patrie de mon enfance, mais aussi de l’exil. Je l’ai quittée, adolescente, pour ne plus jamais y revenir. J’ai en eu ai envie, des centaines de fois, mais ce serait sans doute trop douloureux, à moins d’y tourner un film. Ce serait le décor parfait pour la réalisation de mon premier long-métrage, qui sait?
C’est la patrie de Georges Brassens, Jean Vilar et Paul Valéry, c’est aussi une ville de cinéma. De Julien Duvivier à Jacques Doillon, en passant par Tony Gatlif, Abdellatif Kechiche, Pierre Salvadori ou encore Alexandre Arcady, ma presqu’ile a été le décor d’une bonne vingtaine de longs-métrages, et abrite aujourd’hui de gros tournages télé. Elle a été le cadre de deux films particulièrement chers à mon coeur: La Pointe Courte de ma bien aimée Agnès Varda (elle a passé son adolescence sur place), et César et Rosalie de Claude Sautet.
J’y ai assisté au tournage du Mima de Philomène Esposito. C’était la première fois que je voyais « en vrai » l’envers d’un film, je n’avais qu’une envie, franchir les barrières de sécurité pour participer à l’aventure. 🙂
Voici un florilège de films « sétois »:
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