Sète et le cinéma

J’ai grandi dans une presqu’ile qui est un monde à part et qui a beaucoup inspiré le cinéma, et le petit écran. Je me plais à rêver d’y tourner un de mes films…

Sète est la patrie de mon enfance, mais aussi de l’exil. Je l’ai quittée, adolescente, pour ne plus jamais y revenir. J’ai en eu ai envie, des centaines de fois, mais ce serait sans doute trop douloureux, à moins d’y tourner un film. Ce serait le décor parfait pour la réalisation de mon premier long-métrage, qui sait?

C’est la patrie de Georges Brassens, Jean Vilar et Paul Valéry, c’est aussi une ville de cinéma. De Julien Duvivier à Jacques Doillon, en passant par Tony Gatlif, Abdellatif Kechiche, Pierre Salvadori ou encore Alexandre Arcady, ma presqu’ile a été le décor d’une bonne vingtaine de longs-métrages, et abrite aujourd’hui de gros tournages télé. Elle a été le cadre de deux films particulièrement chers à mon coeur: La Pointe Courte de ma bien aimée Agnès Varda (elle a passé son adolescence sur place), et César et Rosalie de Claude Sautet.

J’y ai assisté au tournage du Mima de Philomène Esposito. C’était la première fois que je voyais « en vrai » l’envers d’un film, je n’avais qu’une envie, franchir les barrières de sécurité pour participer à l’aventure. 🙂

Voici un florilège de films « sétois »:

httpvh://www.youtube.com/watch?v=6j9nySrg3vE

Copyright©Nathalie Lenoir 2019

The little girl who lives down the lane


L’un des livres qui a déclenché en moi l’envie de raconter mes propres histoires…

Je l’ai découvert ado, oublié au fin fond d’une bibliothèque, chez mes grands-parents. La couverture m’avait intriguée, ce n’était pas du tout leur genre de lectures. Publié en 1973, c’était un des rares vestiges d’adolescence de ma génitrice, ce qui avait renforcé ma curiosité.

Dès les premières lignes j’ai été totalement happée. Je l’ai lu dans l’heure, puis relu des dizaines de fois, au fil des ans. J’en ai même acheté un second exemplaire lors d’une brocante, émue de tomber dessus. Il a été (mollement) adapté par Nicolas Gessner, avec Jodie Foster et Martin Sheen dans les rôles principaux. J’ai longtemps caressé le rêve de le porter moi-même à l’écran, mais l’intrigue et son propos sont aujourd’hui obsolètes. Quoi qu’il en soit ce livre de poche est une de mes plus précieuses possession…

Copyright©Nathalie Lenoir 2018

37°2 le matin

Une de mes premières lectures d’adulte, à un âge où je n’étais pas encore sortie de l’enfance…

Un texte découvert grâce au film de Beineix, vu en cachette en VHS, chez une copine.

httpvh://youtu.be/Dkr6ilPYvGk

Une énorme claque, une révélation. Sans aucun doute un des bouquins qui m’a amenée à écrire. Je l’ai tellement relu que mon exemplaire tombe en miettes. Il m’a suivie dans mes bourlingages, il a pris la poussière. En le rouvrant tout à l’heure, j’y ai découvert quelques lignes où j’y exprimais, ado, mon émotion. Il est grand temps de m’y replonger…

Copyright©Nathalie Lenoir 2018

Se souvenir des belles choses

Il y a dix-huit ans aujourd’hui disparaissait l’homme qui m’a recueillie à la naissance et élevée, ce qui ne fut pas une tâche facile. Mon grand-père m’a donné un nom, un toit, quelques valeurs et coups de pieds aux fesses. Il m’a offert quelque chose de plus précieux encore: l’amour des mots, et des belles images, autant dire que sans lui, je ne serais sans doute pas là où je suis… 🙂

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