Si le mythe n’est jamais totalement tombé en désuétude, force est de constater qu’outre-Atlantique, l’automne 2008 s’est placé sous le signe du vampire, avec, sur grand écran, le carton de l’adaptation de la saga Twilight de Stephenie Meyer par le tandem Catherine Hardwicke-Melissa Rosenberg, et, sur petit, la diffusion de la série True Blood d’Alan Ball. Ces deux exemples illustrent à merveille le potentiel dramaturgique de la figure du vampire, une créature riche en métaphores qui permet aux scénaristes, depuis plus d’un siècle, de raconter l’évolution de leur société en matière de mœurs.