Bye bye 2016, c’est l’heure du bilan
Chaque mois de décembre, j’ai pour coutume de me réunir avec moi-même pour un bon gros bilan de l’année écoulée, histoire d’apprécier le travail accompli et de me fixer des objectifs pour l’année à venir. Force est de constater que 2016 fut satisfaisante et productive, je vous raconte? 🙂
En janvier dernier, je vous confiais à quel point les choses s’étaient accélérées pour moi une fois que j’avais su prendre les bonnes décisions. Toute l’année 2016 s’est écoulée sur cette belle vague à vrai dire, même s’il fut parfois difficile de rester à flots (même pas une semaine de break, en cumul, sur l’année, hem). 🙂
J’ai eu la chance de travailler, en télévision, avec une directrice littéraire comme on en fait peu, le genre de personne qui malgré la frilosité des chaînes, mise sur les auteurs et tire leur travail vers le haut. Même chose sur ma deuxième série, d’animation cette fois, la collaboration avec mes producteurs a été exaltante, artistiquement comme humainement parlant.
Côté cinéma, je poursuis le travail avec le producteur gentleman dont je vous ai déjà parlé et mes projets de filmmakeuse avancent à grand pas. Ils vont d’ailleurs occuper la majeure partie de 2017.
2016 fut aussi l’année de la publication de mon roman, La couleur de l’ombre, une sacrée gageure et un grand moment de fierté/bonheur. Il se pourrait qu’il y ait du nouveau, cette année, du côté de l’édition traditionnelle, mais chuuuut! 😉
J’ai appris beaucoup sur moi-même l’année dernière, à me faire vraiment confiance par exemple. Cela a entrainé une succession de rencontres importantes, au titre personnel (nouveau premier assistant de la mort qui tue, nouvelle co-auteure top mout-mout), et collectif, avec mon engagement pour Women in Film France, qui va encore se renforcer cette année.
Et en parlant de belles rencontres, j’ai pu croiser mes « parents spirituels », Patti Smith et Gus Van Sant, le genre de moments précieux où l’on se dit qu’on a une bonne étoile quelque part au-dessus de la tête. J’ai aussi pu serrer la pince de Brandon Welchez et Charles Rowell, leaders d’un de mes groupes cultes, Crocodiles (même qu’ils m’ont offert un t-shirt, gniiii, mais c’est une longue histoire), et voir l’ami Carl Barât ranimer sur scène la flamme de son comparse Peter Doherty. Oui, j’ai passé une bonne partie de mes nuits en concert, et de mes matinées au cinéma. Paris, je t’aime!
Et puis il y a mon blog Scénario-Buzz, bien entendu, qui va entamer sa huitième année d’existence. Plus que jamais, je compte défendre et promouvoir mon métier et ceux qui l’exercent, tout en étant pleine de bienveillance pour celles et ceux qui veulent rejoindre nos rangs. C’est toujours aussi mal vu dans certains cercles, même si bien entendu tout cela reste tacite. 😉
Mais à vrai dire, plus le temps passe, plus je me fiche du négativisme et la frilosité ambiants. Tout ce qui m’importe, c’est de mettre mon énergie dans des combats qui à mes yeux en valent la peine, et créer des oeuvres qui ont une dimension humaine, sociale, à l’écran comme sur le papier. A nous deux, 2017, j’ai encore de l’énergie à revendre! 🙂
Copyright©Nathalie Lenoir 2016