La rentrée & ses rituels immuables
Comme la plupart de mes consoeurs et confrères, mes années de travail sont plus rythmées par les contrats signés et leurs échéances que par le calendrier scolaire, n’empêche que le mois de septembre a toujours une saveur particulière… 😉
Je vous ai déjà expliqué l’importance capitale pour un(e) auteur(e), professionnel(le) comme débutant(e), de se fixer des objectifs afin de booster sa créativité, et la rentrée de septembre est le moment idéal pour cela, parce qu’on a l’esprit et le corps reposés par la trêve estivale.
Sur ce chapitre, je dois dire que je me suis surpassée cette année: douze heures de vacances en tout et pour tout, au bord de la mer tout de même. Quand on signe en juin un échéancier de six mois pour écrire un long-métrage, et bien les vacances, hem, comment dire? 😉
C’est un peu étrange « d’aborder la rentrée » quand on n’a pas quitté son bureau de tout l’été, ce n’est pas une raison pour se priver des rituels associés. Première étape incontournable, en ce qui me concerne, le rangement de bureau, façon tornade blanche: il ne s’agit pas de simplement désencombrer l’espace de travail mais de trier consciencieusement toutes mes archives et paperasses (#migraine), puis de jeter tout ce qui est obsolète. Vu que j’avais déménagé l’an dernier, je pensais naïvement que la tâche serait pliée en un claquement de doigts. Je la ramenais moins, une demi-journée et deux grands sacs poubelle plus tard. 🙂
bureau « zen et bien rangé » (selon bibi)
Seconde étape, faire un planning précis:
- des textes à rendre d’ici la fin d’année
- des rendez-vous à caler, vous savez, toutes ces relations de travail qu’on doit voir depuis les calendes grecques? 😉
- des sujets en jachère qu’il serait grand temps de terminer
- des idées (forcément) géniales qui mériteraient d’être développées (je dédierai un article à ce sujet)
Je planifie mon travail mois par mois, tout au long de l’année, mais ce gros check-up de rentrée me permet d’avoir non seulement une visibilité sur la fin d’année, mais aussi sur le premier semestre de l’année suivante. Je peux ainsi évaluer le temps qu’il me restera éventuellement pour caler tel ou tel projet, telle ou telle collaboration potentielle, dans un planning déjà très copieux.
Troisième étape: mettre à jour CV, bio et autres bidules promotionnels.
La quatrième étape est à la fois la plus agréable, et la plus fragile: comme un(e) auteur(e) doit perpétuellement se cultiver pour mieux écrire, c’est le moment de se fixer des objectifs non pas professionnels, mais en relation avec le travail. L’idée étant, si possible, de se faire très plaisir au passage. On en reparle? #suspenseinsoutenable 😉
Copyright©Nathalie Lenoir 2016