A chaque fois que je sens poindre le spectre du burnout, ou quand j’ai l’occasion de souffler quelques jours entre deux gros projets, je m’offre une cure de coaching créatif, histoire de remettre mental et boite à idée dans une forme olympique.
Ou comment le génial webzine Brain Pickings m’a fait replonger dans la petite enfance et découvrir les racines d’une vocation…
Cet été, entre deux déballages de cartons, quarante séances de cinéma et l’écriture de mon film, je me suis concocté un programme de remise en forme créative que s’est avéré fort efficace. Première étape: rédiger son autobiographie créative.
Ces quatre dernières semaines, on m’a copieusement abreuvée de « tu vas à Cannes? », « à quelles dates seras-tu à Cannes? », puis de « viens-tu à telle projo cannoise? ». C’était bien gentil/tentant tout ça, sauf que moi, depuis quatre semaines, je cumule deux carrières: auteure-réalisatrice et… déménageuse. Pas très glamour cette nouvelle casquette, sauf qu’elle s’est révélée passionnante, créativement parlant…
La plupart des écrivains tiennent un journal, pas tant pour raconter leur vie privée que pour entretenir un dialogue intime avec eux-mêmes, pour explorer leur rapport à l’écriture. Comme je l’ai déjà confessé, non seulement je tiens un journal d’écriture, mais je suis une lectrice compulsive des journaux d’autres auteurs. Je suis tombée sur un précieux article à ce sujet dans les colonnes de l’incontournable BrainPickings. Y sont recensées les confessions de diaristes de Virginia Woolf, Anais Nin, Oscar Wilde, Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson, Susan Sontag, Sylvia Plath et Anne Franck. L.O.V.E. !!! 🙂