A chaque fois que je sens poindre le spectre du burnout, ou quand j’ai l’occasion de souffler quelques jours entre deux gros projets, je m’offre une cure de coaching créatif, histoire de remettre mental et boite à idée dans une forme olympique.
Comme la plupart de mes consoeurs et confrères, mes années de travail sont plus rythmées par les contrats signés et leurs échéances que par le calendrier scolaire, n’empêche que le mois de septembre a toujours une saveur particulière… 😉
Ou comment le génial webzine Brain Pickings m’a fait replonger dans la petite enfance et découvrir les racines d’une vocation…
Cet été, entre deux déballages de cartons, quarante séances de cinéma et l’écriture de mon film, je me suis concocté un programme de remise en forme créative que s’est avéré fort efficace. Première étape: rédiger son autobiographie créative.
Ces quatre dernières semaines, on m’a copieusement abreuvée de « tu vas à Cannes? », « à quelles dates seras-tu à Cannes? », puis de « viens-tu à telle projo cannoise? ». C’était bien gentil/tentant tout ça, sauf que moi, depuis quatre semaines, je cumule deux carrières: auteure-réalisatrice et… déménageuse. Pas très glamour cette nouvelle casquette, sauf qu’elle s’est révélée passionnante, créativement parlant…