Mon roman, deux ans plus tard
Il y a deux ans, lasse d’avoir au téléphone des éditeurs qui trouvaient le texte « très beau, mais à cheval sur deux cases », et me demandaient, en conséquence, d’en choisir une, je me lançais, sur un coup de tête, dans l’aventure en freestyle. J’ai rarement été aussi heureuse et fière d’une ligne de CV que celle-là…
Je ne vais pas vous mentir, auto-publier un roman représente un sacré boulot, et une grosse pression. Il faut s’improviser correcteur/maquettiste/graphiste et attaché(e) de presse, activité ô combien chronophage et frustrante quand on ne bénéficie pas « d’un réseau », notamment chez les blogueurs littéraires. Il faut aussi gérer les histoires de dépôt légal, auprès de la BNF.
Cela dit mon roman existe, et se vend toujours, deux ans après sa publication. Quand on voit les chiffres de l’édition classique concernant les premiers romans, il n’est même pas certain qu’il se serait mieux vendu par ce biais. Comme il est bien noté par les lecteurs, Amazon en assure la promo lors de diverses campagnes, Le mois des Indés récemment, et Prime Lecture actuellement.
Régulièrement, je croise des lecteurs lors d’évènements professionnels liés à ma carrière de scénariste, je signe des dédicaces. De temps en temps, je lis sur la page Amazon de nouveaux commentaires, ou une chronique spontanée sur un blog. C’est très gratifiant, émouvant même.
Bref, ce texte existe, il est fidèle à mes envies, mon univers, et j’en contrôle tous les droits. On m’a déjà proposé de l’adapter pour le cinéma, à deux reprises. L’aventure à tourné court, mais qui c’est, un jour peut-être? Si cela doit se faire, je serai en position de force pour que cela se fasse à mes conditions. Mais ce n’est pas une priorité, à vrai dire. Ce texte vaut ce qu’il vaut, mais moi j’ai à son égard un profond sentiment de travail accompli. Pour un(e) auteur(e), cela vaut tout l’or du monde. 🙂
La couleur de l’ombre est disponible chez Amazon, aux formats papier ou Kindle.
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