Scénariste (cinéma et télévision) depuis 2003 mais auteure protéiforme (romans, poésie…) Nathalie Lenoir a écrit pour la presse web & papier avant de créer, en 2010, un blog, Scénario-Buzz, qui lui vaudra plusieurs récompenses et connaitra pendant ses huit années d’existence un gros succès d’audience.
Diplômée du Cours Florent, où elle a étudié jeu d’acteur et mise en scène, et forte de son expérience de photographe (travail publié & exposé), elle se consacre désormais principalement à la réalisation.
Le tournage de son long-métrage, Quelqu’un qui m’aimera toujours, produit par Mustang productions, est en préparation, et se déroulera en région parisienne. Le scénario du films a été sélectionné dans les Coups de Coeur 2018 des Lecteurs Anonymes.
Nathalie Lenoir est membre de la SRF et du collectif 50/50. Elle est représentée par Marie-Servane Bargy de l’agence Synapsis.
Voici le très grand Hunter S. Thompson (1961) en pleine séance d’écriture à Big Sur, côte californienne popularisée par les écrivains de la Beat Generation, notamment Jack Kerouac. My-thi-que! En pleins travaux dans mon nouvel appart’ parisien, voici que je rêve d’un bureau avec vue sur la mer… 😉
J’ai adoré la biographie que Tatiana de Rosnay vient de consacrer à Daphné du Maurier, ce voyage intime dans la vie et l’oeuvre de la romancière britannique est un pur délice… et une magnifique leçon d’écriture.
Un long-métrage écrit & réalisé par Nathalie Lenoir, dont le scénario est lauréat 2018 des Coups de Coeur des Lecteurs Anonymes, coproduit par Mustang Productions et Waiting for Cinéma, avec le soutien de la région Pays de la Loire. Tournage: printemps 2023, en région parisienne.
Pitch: Depuis la mort de sa mère, Nora, 16 ans, est la petite femme de la maison. Quand son père Pascal, songe à refaire sa vie, Nora se sent abandonnée, trahie. Elle décide de tomber enceinte et s’emprisonne dans le mensonge, jusqu’à commettre l’impensable…
Un court métrage écrit & réalisé par Nathalie Lenoir, lauréat de la bourse Beaumarchais/SACD, de la Bourse dédiée à la composition de la musique originale du Festival d’Aubagne 2019, produit par Les Films Norfolk, mars 2021, avec le soutien de la région Pays de la Loire, de l’Adami, la Sacem et de la PROCIREP-ANGOA. Avec Louise Labèque, Emilie Incerti Formentini, Alain Bouzigues, Isaac Meignen… Durée: 20 minutes. En sélection officielle à Off-Courts Trouville, au Festival International du Film Francophone de Namur, au Festival de Cinéma Jean Carmet, au Festival Court en Scène, au One Shot Film Festival (Arménie), au Festival International du Film Social de l’ASPAC, au Festival Zones Portuaires, au Vertigo Film Festival (Italie), au Pink Love Films Festival, au Festival P’tit Clap, au Festival Premiers Plans Estival. Prix de la meilleure interprétation pour Louise Labèque, au Vertigo Film Festival, Milan. Prix du Jury des Lycéens au Chouette Festival. Lauréat de la Grande Tournée 2022 de la région Pays de la Loire. Diffusion: TV5 Monde.
Pitch: Depuis la naissance du petit dernier, Enzo, 14 mois, la famille Leblanc vit sous pression. Les relations entre Sophie et sa fille ainée, Jessie, 16 ans, sont particulièrement tendues. Chaque membre de la famille va devoir retrouver sa place…
Un court métrage écrit & réalisé par Nathalie Lenoir. Avec Jennifer Gold, Alain Bouzigues et Cyril Durel. Durée: 20 minutes, Mustang Productions, juin 2020. En sélection officielle aux Seoul Indie Shorts Awards, au Festival del Cinema di Cefalu, au London Lift-off Film Festival (Best short & Best First Time Filmmaker), à l’Europa Film Festival Barcelone et au Women’s International Film Festival Los Angeles. Finaliste au Flickers Rhodes Island Film Festival et aux Indie Short Awards Cannes. Semi-finaliste au Link International Film Festival (Angleterre). Lauréat du Best Short Film Award au Barcelona Fiction Film Festival, du Best Producer Award aux New-York Indie Shorts, du Best Romantic Film Award au FFFP Argentina, du Best Script Award, du Best Fantasy Poetry Film Award au Barcelona Best Film Festival, du Best Romantic Sci/Fi Movie Award au Love Film Festival Barcelona et d’une mention First Time Director aux Paris Film Awards.
Pitch: A 27 ans, Sarah, est plongée en plein syndrome de la page blanche, alors qu’elle est sensée signer son second roman. Son éditeur lui déniche la tanière d’écriture idéale, à deux pas de Bastille. Mais elle va devoir partager les lieux avec un fantôme, celui d’un mythique poète enterré au Père-Lachaise…
Quelqu’un qui m’aimera toujours, long-métrage, scénario Coups de Coeur 2018 des Lecteurs Anonymes. Coproduit par Mustang Productions et Waiting for Cinéma. Tournage: 2023.
Le têtard, court-métrage (Les Films Norfolk, 2020), scénario lauréat de la Bourse cinéma de l’Association Beaumarchais-SACD. Avec Louise Labèque, Emilie Incerti-Formentini, Alain Bouzigues & Isaac Meignen. En sélection officielle à Off-Courts Trouville, au Festival International du Film Francophone de Namur, au Festival de Cinéma Jean Carmet, au Festival Court en Scène, au One Shot Film Festival (Arménie), au Festival International du Film Social de l’ASPAC, au Festival Zones Portuaires, au Vertigo Film Festival (Italie), au Pink Love Films Festival, au Festival P’tit Clap et au Festival Premiers Plans Estival. Prix du Jury des lycéens au Chouette Festival. Lauréat de la Grande Tournée 2022 de la région Pays de la Loire. Diffusion: TV5 Monde.
La Reine Lézard, court-métrage (Mustang Productions, 2020). Avec Jennifer Gold, Alain Bouzigues & Cyril Durel. En sélection officielle aux Seoul Indie Shorts Awards, au Festival del Cinema di Cefalu, au London Lift-off Film Festival, à l’Europa Film Festival Barcelone et au Women’s International Film Festival Los Angeles. Finaliste au Flickers Rhode Island International Film Festival et aux Indie Short Awards Cannes. Lauréat du Best Short Film Award au Barcelona Fiction Film Festival, du Best Producer Award aux New-York Indie Shorts, du Best Romantic Film Award au FFFP Argentina, du Best Script Award, du Best Fantasy Poetry Film Award au Best Film Festival Barcelona, du Best Romantic Sci/Fi Movie Award au Love Film Festival Barcelona et d’une mention First Time Director aux Paris Film Awards.
L’institut Kell, unitaire co-écrit avec Corinne Garfin (Lincoln TV, 2014)
Toilettes Intimes, long-métrage de Lamar Hawkins (Katsina Productions, 2008)
KongZi, série d’animation de Vincent Basso-Bondini (Cyber Group Animation format 52 x 7’), bible et épisodes, projet lauréat du Fonds d’Aide à l’Innovation Télévisuelle du CNC (2007)
Philippe Nahon, de l’acteur fétiche à l’icône, documentaire (52’) d’Arnaud Cafaxe (Les Films du Tamarin & CinéCinémas, 2005)
La nuit de néon, court-métrage de Nicolas Rostan (2005)
Le Syndrome de Saint Barth’, court-métrage de Lamar Hawkins (Katsina Productions) sélection officielle Festival du Cinéma au Féminin de Bordeaux 2003 & World Fest Independant Film Festival de Houston 2004
Malataverne, téléfilm adapté du roman de Bernard Clavel (Adrénaline, 2003)
Le pays qui vient de loin, téléfilm d’après André Bucher (Adrénaline, 2003)
Les yeux de la mémoire, film d’Arnaud Cafaxe pour le Fond de mémoire d’Auschwitz (16’), production AFMA (2003)
Presse, Internet, Jurys
Auteure du blog Scénario-Buzz, récompensé par l’association de scénaristes Séquences 7 & finaliste aux Golden Blog Awards, catégorie cinéma (2010-2018)
Jurée du Festival Ptit CLap 2018
Marraine du Lab des Auteures, concours de scénario concours de scénario organisé par Women In Film France (2016)
Encadrement des étudiants du Master 2 Professionnel Scénario & écritures audiovisuelles de l’université Paris Ouest lors de la 15ème édition du Festival International des Scénaristes (2013)
Marraine du Marathon du Court-Métrage lors de la 14ème édition du Festival International des Scénaristes (2012)
Juré pour leConcours de Scénario d’Orgon (2010)
Co-fondatrice et rédactrice en chef du webzine Sur vos écrans (2009-2010)
Publication d’articles dans la revue universitaire Ciné-studies, dans la presse papier (La Gazette des Scénaristes, Synopsis) et sur divers sites web (Nidinfo, Site Scénario, Thot Fiction…) 2005-2009
Littérature
L’enfance, c’est, ouvrage collectif illustré par Jack Koch (éditions Livre de Poche, octobre 2020)
La couleur de l’ombre, roman (éditions Amazon, 2016)
Autres expériences
Photographe, travail publié dans la revue d’art Dualité et exposé à la Jallou Gallery.
Comédienne (cinéma/théâtre) pendant quatre ans, formation au jeu d’acteur et à la mise en scène théâtre/cinéma au Cours Florent. Divers rôles cinéma/théâtre et expérience de mise en scène
Il existe, qu’on se le dise, deux légendes urbaines tenaces au sujet de la profession de scénariste. La première, principalement répandue par les belles-mères, banquiers, pharmaciennes et poissons rouges, proclame à l’envie que ce n’est pas « un vrai métier », je l’ai d’ailleurs maintes fois dénoncée dans cette chronique. La seconde de ces rumeurs, plus vénéneuse encore car véhiculée par d’autres professionnels du cinéma ou de l’audiovisuel, voudrait que le/la scénariste soit pourvu(e) d’un ego démesuré.
Info ou intox? La taille de l’ego varie à vrai dire d’un scénariste à l’autre, et n’est pas forcément proportionnel au succès de sa carrière. Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’il est régulièrement mis à mal quel que soit son calibre…
L’adaptation a toujours été, et restera sans doute, une valeur sûre en matière de fictions cinématographique et télévisuelle. Si les producteurs préfèrent ce genre de projets à une œuvre originale, c’est qu’il représente un risque financier moindre, le succès d’un livre devant, en principe, booster l’audience du film (ou téléfilm) éponyme. Force est de constater que cette stratégie s’avère payante la plupart du temps. Crise financière oblige, l’adaptation est plus que jamais une valeur refuge, même si les tendances évoluent. Quels sont les auteurs qui auront le vent en poupe en 2009-2010? Voici un petit tour d’horizon…
Si le mythe n’est jamais totalement tombé en désuétude, force est de constater qu’outre-Atlantique, l’automne 2008 s’est placé sous le signe du vampire, avec, sur grand écran, le carton de l’adaptation de la saga Twilight de Stephenie Meyer par le tandem Catherine Hardwicke-Melissa Rosenberg, et, sur petit, la diffusion de la série True Blood d’Alan Ball. Ces deux exemples illustrent à merveille le potentiel dramaturgique de la figure du vampire, une créature riche en métaphores qui permet aux scénaristes, depuis plus d’un siècle, de raconter l’évolution de leur société en matière de mœurs.
