FIFA, ze débrief

J’ai eu le grand privilège de participer avec mon « Têtard » au Marché Européen de la Composition Musicale du Festival International du film d’Aubagne. L’expérience fut intense et productive. Je suis remplie de gratitude…

Quand j’ai appris que le scénario de mon film avait été choisi pour participer à 3ème Personnage, le Marché Européen de la Composition Musicale, j’étais heureuse et flattée, et consciente de ma chance, mais je ne m’attendais pas à ce que l’expérience s’avère aussi porteuse.

En tandem avec l’un de mes producteurs des Films Norfolk, Philippe Wendling, j’ai rencontré cinq compositeurs, sélectionnés eux aussi sur dossier, qui m’ont proposé des morceaux créés sur mesure pour mon film. J’appréhendais un peu de ne pas trouver mon bonheur lors de marché, ayant déjà des idées très précises, et beaucoup d’exigence, pour ma future BO. Mais j’ai été totalement bluffée par le talent et le professionnalisme des musiciens qui m’ont été proposés. De profils et d’âges divers, ils ont tous placé la barre très haut. Ils n’ont eu que deux semaines entre le découverte de mon scénario et le FIFA. Et pas encore d’images du film, qui sera tourné à l’automne.

Quatre d’entre eux sont pourtant arrivés avec une large sélection de morceaux, et même de chansons composées/enregistrées dans l’un des cas. J’ai été touchée par la pertinence de leurs propositions, leur implication dans l’aventure, et l’envie qu’ils ont manifesté de travailler sur « Le têtard ».

A l’écoute de certains morceaux, j’ai vraiment eu l’impression de « voir » mes personnages prendre vie, c’était bouleversant. Sur cinq rencontres, quatre se sont avérées incroyables, et j’ai eu deux gros coups de coeur. Je sais déjà que j’ai trouvé mon futur compositeur, parmi ces deux, mais j’ai besoin de quelques jours de réflexion et de réécoute, et d’en discuter avec mes producteurs, avant de faire mon choix.

Une fois de plus, je tiens à exprimer ma gratitude pour la Norfolk team, à savoir Philippe Wendling, Marine Lepaulmier et Noël Fuzellier. Leur amour et leur engagement pour mon film ne sont pas que de jolis mots et ils m’aident, étape après étape, à cocher toutes les cases, avec efficacité et bienveillance.

Mille mercis, également, à toute l’équipe du FIFA pour leur accueil chaleureux et pour la magnifique opportunité qu’ils m’ont offerte. Rare sont les films courts qui bénéficient d’une musique digne de ce nom, par manque de budget. Non seulement le Marché Européen de la Composition Musicale permet de rencontrer de grands musiciens, mais dans le cas où un tandem cinéaste/compositeur se forme, le film bénéficie d’une aide de la Sacem. Lucky me!!!

Les films qui m’ont inspiré « Le têtard »

Aubagne J-7. Immersion dans les principales influences filmiques de mon « Têtard ». Décryptage, découpage, bande-son, adrénaline…

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Des mentors, au féminin

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En route pour Aubagne!

Mon Têtard vient d’être sélectionné pour le Marché Européen de la Composition Musicale pour l’Image du Festival International du Film d’Aubagne. Les planètes continuent de s’aligner…

Le scénario de mon film va donc participer à 3ème Personnage, le Marché Européen de la Composition Musicale. Je suis invitée avec l’un de mes producteurs, Philippe Wendling, à y rencontrer des compositeurs, sélectionnés eux aussi sur dossier, qui auront la durée du festival pour créer un morceau test, illustrant une scène de mon choix. Hâte d’y être!

D’ici là, je continue de monter mon équipe, et je prépare les repérages, qui auront lieu au mois de mai.La casting sera lancé d’ici quelques jours.

Copyright©Nathalie Lenoir 2019

Conversation avec Agnès Varda

J’ai eu le grand privilège d’assister à la Cinémathèque à une projection spéciale de Les glaneurs et la glaneuses, suivie d’une discussion passionnante (puisqu’elle déteste le terme masterclass) avec l’immense cinéaste. Bonheur intense!!!!

Vous connaissez mon amour immense pour Agnès Varda et son oeuvre. Aussi ai-je du faire partie des premiers à réserver ma place quand j’ai entendu parler de cette masterclass.

Il y a été question de la genèse et du tournage de ce documentaire, tellement humain et visionnaire (en vingt ans le gaspillage qu’il dénonce n’a fait, hélas, que s’aggraver), et de bien d’autres films de la cinéaste, mais aussi de son rapport à la création, qu’elle considère comme un fleuve. Elle se laisse porter de film en film, sans rien planifier, attendant que le sujet s’impose à elle comme une évidence.

Son amour du portrait vient, selon ses propres dires, de sa prime expérience de photographe et de sa curiosité pour le temps qui passe, raison pour laquelle elle a fini par devenir elle-même l’un des sujets explorés.

Agnès Varda est également revenue sur son statut, erroné, de « seule femme de la Nouvelle Vague », son premier film manifeste, La pointe courte, y est antérieur de plusieurs années et elle n’a, par la suite, jamais fait partie du mouvement. Elle a aussi redit son agacement quant aux hommages dithyrambiques et un poil putassiers, d’un cinéma français qui lui a plus mis des bâtons dans les roues qu’autre chose. Comme elle l’a très justement rappelé, il y avait déjà, à l’époque où elle a débuté sa carrière, d’autres femmes cinéastes, qu’on a fait retomber dans l’oubli, et tant d’autres depuis.

Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’elle est pour nous toutes un exemple, une source de courage et d’engagement. A quatre-vingt-dix ans, Agnès Varda n’a rien perdu de sa flamme. La masterclass sera en ligne prochainement, je vous encourage vivement à la visionner. 🙂

Copyright©Nathalie Lenoir 2019

Cendrillon (ou presque)

Beyonce ayant de très mauvais goûts en matière de shoes c’est moi qui ai décroché le casting pour vous présenter le fantastique roman de ma copine Marianne Levy auteure. « Chaussures à son pied » sort le 30 janvier aux Éditions Pygmalion be ready!

Et dans la série « Mes ami(e)s ont du talent », Marianne Levy n’est pas en reste. Journaliste et romancière, elle nous avait déjà régalés avec La malédiction de la zone de confort, voici qu’elle revisite le mythe de Cendrillon dans Chaussures à son pied, dont voici le teaser:

Une nouvelle vision de Cendrillon

Ressembler à Hugh Grant? Sur le papier, c’est un peu le fantasme de tous les célibataires… dans la réalité, c’est, disons, compliqué à assumer. Surtout quand on s’appelle Samuel, qu’on vit à Londres, que sa colocataire a décidé que l’une de ses missions sur Terre était de vous caser pour démontrer que Cendrillon est plus qu’un conte de fées. Et qu’on désire devenir le nouveau Shakespeare.

Il ne pouvait pas prévoir que pour réaliser son rêve, il serait obligé de jouer les princes charmants.

Soit son pire cauchemar…

  • Il est une fois
  • À paraître le 30/01/2019

Copyright©Nathalie Lenoir 2019