Des mentors, au féminin

En cette journée placée sous le signe de la femme, je souhaite remercier celles qui m’ont donné la force de croire que si, la réalisation est aussi un « métier de fille » 

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En route pour Aubagne!

Mon Têtard vient d’être sélectionné pour le Marché Européen de la Composition Musicale pour l’Image du Festival International du Film d’Aubagne. Les planètes continuent de s’aligner…

Le scénario de mon film va donc participer à 3ème Personnage, le Marché Européen de la Composition Musicale. Je suis invitée avec l’un de mes producteurs, Philippe Wendling, à y rencontrer des compositeurs, sélectionnés eux aussi sur dossier, qui auront la durée du festival pour créer un morceau test, illustrant une scène de mon choix. Hâte d’y être!

D’ici là, je continue de monter mon équipe, et je prépare les repérages, qui auront lieu au mois de mai.La casting sera lancé d’ici quelques jours.

Copyright©Nathalie Lenoir 2019

2019, je t’aime déjà!

Je l’ai tellement attendue, cette année dédiée à mes propres projets, que je compte en savourer chaque seconde! 🙂

Après un millésime 2018 riche en rebondissements, agréables pour la plupart, je vais enfin pouvoir consacrer mon temps et mon énergie à mes projets personnels. Mais ça, je vous l’ai déjà raconté. 🙂

Je vous souhaite douze mois de bonheur et de créativité, mais aussi de ténacité, car il en faut sacrément pour créer, sur notre sol… 😉

Si 2018 m’a appris une chose, c’est que les efforts et l’éthique artistique finissent par payer, même si c’est terriblement loooong, et que les efforts sont souvent récompensés de façon impromptue. Il suffit qu’un grain de sable soit chassé de l’engrenage pour que tout s’accélère, ensuite. Raison de plus pour ne jamais lâcher la rampe, comme me le conseillait une amie auteure-cinéaste. Je vous recommande au passage la lecture d’un judicieux article sur le « mythe de Sundance ».


La badass Agnès Varda sur le tournage de son 1er film

J’espère de tout coeur que 2019 vous permettra à vous aussi de vous accomplir, et que vous vous accrocherez à vos rêves. Nous sommes nombreux à déplorer le triste état de la création ciné/tv made in France. Mais nous sommes aussi les mieux placés pour faire bouger les lignes. Je vais, pour ma part, dédier cet hiver au casting et la préproduction de mon film Le têtard, qui sera tourné au printemps, tout en terminant avec Marie Gillain l’écriture de son premier long-métrage, au titre pour le moment confidentiel. Les journées seront bien remplies, et ça ne n’est que le début d’un millésime que je compte bien m’approprier… 🙂

Copyright©Nathalie Lenoir 2019

Direction St Nazaire!

Mon film Le Têtard, vient de recevoir l’aide à la production de la région Pays de la Loire, cheers!

L’année 2018 s’achève décidément en beauté, et 2019 débutera sur les chapeaux de roues, puisque nous allons attaquer le casting. Merci mille fois à l’équipe de choc des Films Norfolk et à mon badass premier assistant pour leur efficacité et leur soutien, quelle belle aventure!

Copyright©Nathalie Lenoir 2018

Fish Tank

De tous les films qui ont compté, ´Fish Tank’ est sans nul doute le plus important. Celui qui m’a confortée dans l’idée qu’un film peut être à la fois sociétal et solaire, dérangeant mais pétri d’humanité.

Dans un grand moment de doute personnel, Andrea Arnold m’a prouvé qu’il existe une place pour ce genre de films, et qu’ils gagnent à être portés par une femme cinéaste. Ce film, et les suivants, m’ont donné du courage. Le cinéma de cette cinéaste me porte. Je suis raide amoureuse de son écriture subtile mais frontale, de ses personnages terriblement humains, avec tout ce que ça comporte d’ambivalent, de pathétique et de cruel. Malgré des thématiques et décors souvent glauques, l’oeuvre de cette cinéaste est un hymne à la vie et à l’amour, dans ce qu’ils ont de plus viscéral. Au moment où mes propres films se concrétisent je mesure tout ce que je lui dois.

httpvh://youtu.be/_u6pg8fuSB4

Copyright©Nathalie Lenoir 2018

Deux films sinon rien!

Après bien des galères, le scénario de mon court-métrage Le Têtard vient de recevoir la bourse Beaumarchais… et de trouver un producteur dans la foulée. Si tout va bien, je réaliserai donc deux films l’an prochain! 🙂

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Wim Wenders, la photo & moi

Attention pépite! La chaine vidéo Nowness a invité dans sa série Photographers in Focus le grand Wim Wenders. Il y explique son besoin obsessionnel de capturer des moments sous forme de photographies et je dois avouer que ça me parle complètement. 😉

 

Tous les cinéastes, quel que soit leur degré de rayonnement/accomplissement sont confrontés à la même douloureuse problématique: faire un film prend du temps. Enormément de temps. Des années. Je ne parle même pas d’écriture, ni de pré-production, mais de ce qu’on pourrait qualifier de bureaucratie. En France c’est particulièrement insupportable: avant même l’épineuse phase du montage financier, la moindre lecture de texte peut prendre des mois à nos décideurs, alors quand il s’agit de prendre une décision, justement… 😉

Je suis venue à la réalisation par passion viscérale du cinéma bien entendu, et parce que j’étais à la fois ancienne actrice, auteure et photographe. Le cheminement était logique. Mais au jour le jour, c’est bien la photographie qui me maintient à flots, mentalement parlant si j’ose dire. J’ai besoin de l’immédiateté de cette forme de création, qui ouvre cependant un vaste champ des possibles. C’est une respiration essentielle, organique, là où l’écriture oblige un effort, même s’il peut s’avérer très agréable.

httpvh://youtu.be/DePPNhdlQ5o

Les clichés de Wim Wenders dévoilés dans cette vidéo sont bouleversants! Ses mots aussi. Son rapport au Polaroïd, je l’entretiens avec mon iPhone. J’ai besoin d’avoir un appareil photo, un tant soit peu performant, constamment sur moi. J’aime beaucoup Instagram, que j’utilise comme un journal de bord créatif, mais je suis loin d’y poster toutes mes photos. Je mitraille du lever au coucher, ça touche à la névrose. Et ça amuse beaucoup (et agace parfois) mon entourage. ^^

La photographie, quand elle est immédiate, nous connecte à nos émotions, à des moments de grâce, de joie, de colère ou autre dont on peut capturer le souvenir. Quand on écrit et filme, c’est aussi une façon un peu magique de donner naissance à des projets.

Je n’ai évidemment pas, et n’aurai jamais, la carrière de Wim Wenders mais je suis extrêmement touchée de constater que nos cervelles fonctionnent un poil de la même manière… 🙂

Et en parlant de Wim Wenders, il sera à la Cinémathèque au mois de mars. Moi aussi, du coup. 🙂

Copyright©Nathalie Lenoir 2018