La reine lézard au Los Angeles Women’s International Film Festival!
Tout juste couronnée de ce 6ème Award à Barcelone, la Reine Lézard repart à Los Angeles avec une sélection officielle au Women’s International Film Festival 🎬🦎😱✨🤩 Read More
Tout juste couronnée de ce 6ème Award à Barcelone, la Reine Lézard repart à Los Angeles avec une sélection officielle au Women’s International Film Festival 🎬🦎😱✨🤩 Read More
Ces premiers jours de confinement ont été pour le moins pénibles, mais je voulais partager avec vous quelques ressources qui m’ont fait du bien… 🙂
Read MoreJ’ai grandi dans une presqu’ile qui est un monde à part et qui a beaucoup inspiré le cinéma, et le petit écran. Je me plais à rêver d’y tourner un de mes films…
Sète est la patrie de mon enfance, mais aussi de l’exil. Je l’ai quittée, adolescente, pour ne plus jamais y revenir. J’ai en eu ai envie, des centaines de fois, mais ce serait sans doute trop douloureux, à moins d’y tourner un film. Ce serait le décor parfait pour la réalisation de mon premier long-métrage, qui sait?
C’est la patrie de Georges Brassens, Jean Vilar et Paul Valéry, c’est aussi une ville de cinéma. De Julien Duvivier à Jacques Doillon, en passant par Tony Gatlif, Abdellatif Kechiche, Pierre Salvadori ou encore Alexandre Arcady, ma presqu’ile a été le décor d’une bonne vingtaine de longs-métrages, et abrite aujourd’hui de gros tournages télé. Elle a été le cadre de deux films particulièrement chers à mon coeur: La Pointe Courte de ma bien aimée Agnès Varda (elle a passé son adolescence sur place), et César et Rosalie de Claude Sautet.
J’y ai assisté au tournage du Mima de Philomène Esposito. C’était la première fois que je voyais « en vrai » l’envers d’un film, je n’avais qu’une envie, franchir les barrières de sécurité pour participer à l’aventure. 🙂
Voici un florilège de films « sétois »:
Copyright©Nathalie Lenoir 2019
Ou tout du moins, comment j’essaie de la ranger… 😉
Si j’aime autant découvrir des bureaux d’auteurs, c’est en grande partie pour pouvoir zieuter leurs bibliothèques. Comme vous l’avez sans doute remarqué, je suis quelque peu fétichiste du bouquin… Fétichiste tendance psychopathe: je possède, à la louche, un millier de bouquins, dispersés dans une dizaine de bibliothèques selon une logique… très très personnelle. A première vue, une chatte n’y retrouverait pas ses petits mais moi je sais où se trouve chacun de mes précieux. Il faut dire que ce classement m’a pris des jours entiers de rumination. ^^
Sauf que mes bibliothèques débordent, même je passe ma vie à en racheter. Récupérer une pièce pour mon bureau a considérablement (mais momentanément) amélioré les choses. En matière de bibliothèques, je déteste le vide… ^^ Et puis chaque début d’année, je me mets en tête de mieux les ranger, et il me faut quasiment tout sortir et reclasser, aie! Je viens de m’y mettre, photos à venir sur Instagram, hihi!
Bref, en relisant cet article de Literary Hub, j’ai été un peu rassurée en constatant qu’il existe en matière de bibliothèques d’autres, illustres, esprits tordus, brillants de surcroit.
On y apprend notamment que Susan Sontag rangeait ses livres par sujet ou par langue et chronologie concernant le rayon littérature, mais jamais par ordre alphabétique.
Tout comme moi, Hanya Yanagihara refuse de prêter ses livres, de peur de ne jamais les revoir MAIS elle les possède en plusieurs exemplaires pour pouvoir en offrir. Je kiffe le concept mais ne suis pas encore assez fortunée.
Aucune n’étant à ses yeux satisfaisante, il reconnaissait que les trois quart de ses livres n’étaient absolument pas classés.
Samuel Pepys, quant à lui, mettait un point d’honneur à ne posséder « que » trois mille ouvrages. Pas un de plus, pas un de moins. Il les numérotait par taille (du plus petit au plus grand), et les rangeait en double rangée, les plus plus hauts derrière, les plus petits devant, afin de garder une vue de l’ensemble.
Mes livres, je les classe d’abord par sujet, et un semblant d’ordre alphabétique au sein de chaque sujet, SAUF que:
De par leur format, certains ouvrages ne tiennent pas dans leur section.
Certains ouvrages sont à cheval sur plusieurs catégories, les livres de cinéma notamment (loisir et/ou boulot), et certaines biographies sont à cheval entre les cases littérature, art, boulot.
J’aime bien classer ensemble les livres d’un(e) même auteur(e) mais comment faire quand ils traitent de sujets très différents?
Certaines catégories sont divisées en plusieurs cases, mais pas dans la même bibliothèque.
J’ai des catégories hautement sioux, du genre « bouquins favoris », ou « sujets à (peut-être) adapter », « les livres qui m’ont influencée » et même « bibliographie pour tel ou tel sujet », sans même parler de la catégories « muses-icones »…
Dans ma chambre, les bibliothèques dédiées à ma to read list menacent de s’effondrer, emportant le mur avec.
Même ma bibliothèque « table de nuit » menace de s’effondrer. On rigole mais on ne se moque pas. Enfin si, vous pouvez… Et si vous comprenez l’anglais, lisez l’article de Literary Hub, il est génial.
Copyright©Nathalie Lenoir 2019
Je l’ai tellement attendue, cette année dédiée à mes propres projets, que je compte en savourer chaque seconde! 🙂
Après un millésime 2018 riche en rebondissements, agréables pour la plupart, je vais enfin pouvoir consacrer mon temps et mon énergie à mes projets personnels. Mais ça, je vous l’ai déjà raconté. 🙂
Je vous souhaite douze mois de bonheur et de créativité, mais aussi de ténacité, car il en faut sacrément pour créer, sur notre sol… 😉
Si 2018 m’a appris une chose, c’est que les efforts et l’éthique artistique finissent par payer, même si c’est terriblement loooong, et que les efforts sont souvent récompensés de façon impromptue. Il suffit qu’un grain de sable soit chassé de l’engrenage pour que tout s’accélère, ensuite. Raison de plus pour ne jamais lâcher la rampe, comme me le conseillait une amie auteure-cinéaste. Je vous recommande au passage la lecture d’un judicieux article sur le « mythe de Sundance ».
J’espère de tout coeur que 2019 vous permettra à vous aussi de vous accomplir, et que vous vous accrocherez à vos rêves. Nous sommes nombreux à déplorer le triste état de la création ciné/tv made in France. Mais nous sommes aussi les mieux placés pour faire bouger les lignes. Je vais, pour ma part, dédier cet hiver au casting et la préproduction de mon film Le têtard, qui sera tourné au printemps, tout en terminant avec Marie Gillain l’écriture de son premier long-métrage, au titre pour le moment confidentiel. Les journées seront bien remplies, et ça ne n’est que le début d’un millésime que je compte bien m’approprier… 🙂
Copyright©Nathalie Lenoir 2019
Aujourd’hui j’ai vu pour la première fois sur grand écran mon film favori, celui que je choisirais s’il ne devait en rester qu’un. Merci MK2 de le ressortir en salle! <3
Premier film de Terrence Malick, « Badlands » n’est pas très connu, il a pourtant influencé maints cinéastes, de Tarantino à Sofia Coppola, en passant par Oliver Stone. Une histoire d’amour sulfureuse, un récit dont la noirceur et le cynisme contrastent avec la beauté des paysages. La vision prophétique d’une Amérique sur le point de se casser la gueule, entrant dans l’ère de la télé-réalité. On y retrouve le lyrisme dont Malick a fait sa marque de fabrique mais avec une épure, une subtilité, qu’il a hélas perdues en vieillissant.
Copyright©Nathalie Lenoir 2018